La lecture du tome 1 encore fraîche dans mon esprit, j'ai donc tout logiquement enchaîné avec sa suite.
Je vous conseille au passage d'éviter de lire cette chronique sur vous n'avez pas lu le premier album ;).
Pour ce deuxième volet du triptyque, nous retrouvons Hélène Freeman dans son caisson cryogénique, à bord d'une navette en route pour Mars. Avec le reste de l'équipe, elle s'est lancée sur les traces d'une mission secrète russe, qui est parvenue à atteindre la planète rouge dans les années 70, alors que les américains ne se contentaient encore que de la Lune. Profitant d'une durée du voyage assez longue, la NASA a mené l'enquête sur cette mission soviétique, pendant le sommeil prolongé de ses cosmonautes. Grâce aux archives fournies par les Russes, on apprend qu'elle a en fait été menée par Youri Gagarine, astronaute célèbre pour avoir été le premier être humain dans l'Espace ! A l'approche de l'orbite de Mars, la navette traverse une tempête solaire. Les deux membres d'équipage en poste la subissent de plein fouet, et lorsqu'un mois plus tard Hélène et ses compagnons émergent de leur hibernation, ils découvrent qu'un des deux pilotes a tout bonnement disparu. Le second, lui, n'a plus l'air d'avoir toute sa tête. Si les ennuis commencent déjà, que leur réserveront les plaines rougeâtres de Mars ?
J'ai refermé ce tome 2 plutôt satisfait, car il gomme la plupart des défauts notés à la lecture du premier. Cette fois-ci, on garde un rythme soutenu, mais la progression de l'histoire est plus fluide. Les rebondissements s'enchaînent sans accroc, sans temps mort, mais sans plus avoir ce sentiment de "trop vite".
Là encore, le scénariste exploite des éléments historiques réels entremêlés d'une grosse partie de fiction (ah bon, c'est inventé ? Je vous en bouche un coin là, :D), et y ajoute une petite pincée, à la manière de Dutronc, de "on nous cache tout, on nous dit rien" pour justifier le tout. La théorie du complot, ça marche toujours. Marazano conserve une bonne partie du mystère, et en rajoute même une couche à la fin de l'album, avec un cliffhanger assez balèze.
Là encore, le scénariste exploite des éléments historiques réels entremêlés d'une grosse partie de fiction (ah bon, c'est inventé ? Je vous en bouche un coin là, :D), et y ajoute une petite pincée, à la manière de Dutronc, de "on nous cache tout, on nous dit rien" pour justifier le tout. La théorie du complot, ça marche toujours. Marazano conserve une bonne partie du mystère, et en rajoute même une couche à la fin de l'album, avec un cliffhanger assez balèze.
(c) Dargaud - Marazano / Ponzio |
Voilà, inutile de s'étendre plus, j'ai plutôt envie de passer au troisième et dernier tome, histoire de voir un peu comment va s'en sortir le scénariste avec une trame qui se complexifie. J'espère qu'on saura quel rôle va jouer Hélène Freeman dans tout ça, elle qui a continué de subir un peu les évènements. Gageons qu'on en saura plus aussi sur le rôle de la fille de l'héroïne, sur laquelle l'histoire s'attarde avec insistance, et dont on se doute que le dénouement va bouleverser la vie...
(c) Dargaud - Marazano / Ponzio |
Réponse très bientôt.
Note finale:
Une suite qui dépasse les attentes générées par le premier tome, et dont on a clairement envie de connaître le dénouement, surtout à la lecture des toutes dernières planches. Reste à savoir comme les auteurs vont se sortir du concept abordé dans le scénario, qui peut vite s'avérer casse-gueule. Pour le moment, c'est efficace, et on en redemande.
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