mardi 27 décembre 2011

[Info] C'est la crise dans la BD ? Pas pour tout le monde...

En parcourant les forums BD, on peut lire ça et là des avis qui affirment haut et fort que le marché de la BD est en pleine crise. On pourrait même croire que l'année 2012 sera catastrophique. Chacun y va de sa prophétie, si possible la plus sombre. Même s'il y a certainement une part de vérité dans tout cela, n'oublions pas que sur ces forums, ce sont avant tout des lecteurs qui, majoritairement, donnent leur opinion. C'est pourquoi il est intéressant de voir ce qu'en pensent de véritables professionnels du milieu, et Gilles Ratier, qui n'est pas manchot dans ce domaine, s'est livré à une petite analyse, basée sur des faits, et qui permet de voir que finalement tout n'est pas si noir.

Bien entendu, cela ne sera pas facile pour tout le monde, et j'y suis préparé dans le cadre de la création de ma boutique, mais cet article en deux parties laisse entrevoir une alternative à cette image de bande-déssinée en déclin. Force est de constater que le marché du 9ème art n'est pas si moribond qu'on peut se l'imaginer...


lundi 26 décembre 2011

[Avis] Lupus volume 2 de Peeters, aux éd. Atrabile

J'ai récemment acheté la suite de Lupus, série pour laquelle j'avais eu un coup de coeur à la lecture du premier tome. Mon impression se confirme avec le tome 2, que j'ai même préféré au précédent. J'ai vraiment passé un super moment, qui m'a transporté ailleurs. Dans un endroit où j'aurais bien aimé rester...

L'histoire redémarre là où on l'avait laissée. Lupus et Saana ont fui après que le premier a tué un sbire du père de Saana, chargé de la retrouver. Les deux fuyards doivent se cacher au plus vite, et pour cela Lupus décide qu'il faut se mettre au vert, littéralement. En effet, Saana n'a jamais vu d'arbre de sa vie, sa planète natale étant plutôt de type désertique. Ils mettent donc le cap sur Nécro, une planète qui fait office de maison de retraite, où tous les vieillards sont rassemblés pour terminer leur vie. Un endroit qui promet d'être calme, qui leur permettra peut-être de se faire oublier. Sur place, ils font la connaissance d'un vieil homme qui leur propose de les héberger dans un lieu idéal: reclus, et exempt de tout appareil technologique.

Il est difficile d'expliquer ce qu'on ressent à la lecture de Lupus, d'autant que personne ne vivra la même expérience. Pour ma part, j'ai embarqué à bord de la navette de nos deux héros, et j'ai pris plaisir à les suivre au cours de l'album, dans une histoire qui prend son temps, sans grande scène d'action, juste des moments de vie. C'est parfois contemplatif, parfois peu bavard, mais toujours plein de sens, d'introspection. Lupus se cherche, et le lecteur se prend à s'imaginer à sa place. On le voit tranquillement retrouver la saveur d'une vie normale, loin de la technologie, loin des psychtropes, aux côtés d'une jolie fille pour laquelle il en pince, sans le lui avouer.

(c) Peeters / Atrabile
J'ai beaucoup aimé aussi cette petite tribu de vieux anars, vivant un peu à la manière d'Amish du futur, refusant l'emploi d'appareils modernes, préférant une vie à l'ancienne, paisible. Cela permet à l'auteur de développer un cadre intimiste pour ses personnages, en contradiction avec l'ambiance habituelle des histoires de SF, souvent remplies de gadgets en tout genre. Ici l'aventure est à dimension humaine, l'action est avant tout introspective.

J'ai parfois pensé à Isaac le Pirate dans l'espace en lisant cette BD. Cela n'a pourtant rien à voir, mais pourtant, les mêmes sentiments m'habitent à sa lecture, allez savoir pourquoi...

(c) Peeters / Atrabile
Le dessin est magnifique, mieux encore que sur le précédent volume, il fait bien passer les sentiments de Lupus, avec l'avantage qu'apporte le noir et blanc à ce propos, permettant des jeux d'opposition de contrastes, comme pour marquer l'oppression ou le bien-être des personnages. Les décors ne sont pas en reste, et ce sont eux avant tout qui nous rappellent qu'on est bien dans une histoire de science-fiction, à la faune et la flore pleine d'inventivité. Finalement la SF permet surtout de placer les personnages dans un contexte qui les expose à des situations peu ordinaires, laissant libre cours à l'auteur pour développer son propos.

Voilà je ne vois pas quoi dire d'autre sur cet album, je crois que de toute façon je ne saurai pas me mettre au niveau de son contenu quoiqu'il arrive. J'ai juste hâte de me plonger dans la suite, en priant pour que cela continue avec la même qualité. De plus, le cliffhanger final de l'album donne bien envie ;).

Note finale:
Une BD de SF hors norme, qui prend le temps de vivre, et qui vous donne à réfléchir. Un album qui prend son lecteur au sérieux. A conseiller pour ceux qui veulent être dépaysés dans tous les sens du terme...

jeudi 22 décembre 2011

[Info] Teaser de Prometheus... Yummy !


Il est enfin là, et je conclus donc ma semaine de bandes-annonces avec le teaser de Prometheus.

Et franchement, c'est maintenant clair que cela a toujours été un film dans l'univers d'Alien, se passant très clairement avant les évènements du premier opus.

Je vous laisse découvrir. Pour ma part, j'attends le film de pied ferme, et il passe en numéro 1 de ma liste des films de 2012 les plus attendus...



Pour la comparaison, voici la bande-annonce d'Alien en 1979, vous pourrez voir les références à la fois visuelles et sonores de Prometheus à son aïeul, comme pour confirmer le lien de parenté ;).

mercredi 21 décembre 2011

[Info] Première bande-annonce de The Hobbit: elle est là !


En attendant celle de Prometheus prévue pour demain, voici la première bande-annonce du diptyque The Hobbit de Peter Jackson.

Rien d'extraordinaire, même si on peut constater que l'ambiance de la trilogie du Seigneur des Anneaux est bien là.

lundi 19 décembre 2011

[Info] Première bande-annonce de Batman: The Dark Knight Rises


Après le teaser, ou encore la séquence d'intro présentée en ce moment avant toute projection IMAX de Mission Impossible 4 et Sherlock Holmes 2 (aux USA), voici la vraie bande-annonce officielle du troisième volet de Batman version Nolan (en VO, la VF sera en ligne jeudi, apparemment).

C'est prometteur, même si bien évidemment il sera difficile de surpasser le précédent opus...



En cadeau pour les impatients et les curieux, voici un bootleg potable du fameux prologue de 6mn mentionné plus haut:

jeudi 15 décembre 2011

[Info] Première affiche teaser pour Prometheus de Ridley Scott

En 2012, beaucoup attendent les élections. Pour ma part, j'attends surtout la préquelle (quel mot horrible) d'Alien, que met en scène Sir Ridley Scott, et qui s'intitule Prometheus.

C'est typiquement le genre de SF que j'adore au cinéma, et j'ai hâte de voir ce que Ridley Scott va faire de ce retour à la SF 30 ans après Blade Runner.

Voici donc la fameuse affiche:


Pour ma part, je trouve qu'elle est dans l'esprit de la saga, avec ce fond noir, cette atmosphère brumeuse, la lueur en contre-jour... La Fox et la production ont beau avoir tenté de brouiller les pistes en affirmant un temps que finalement Prometheus ne serait pas la préquelle d'Alien, on sait désormais que c'est pourtant bien le cas. Peut-être faut-il juste s'attendre à un film n'évoquant que de très loin notre cher xénomorphe (voire même en sera-t-il absent). Par contre, on sait de manière certaine que le Space Jockey est bien présent dans le film, donc on ne nous la fera pas ;). Prometheus sera bien inscrit dans l'univers d'Alien. Et cette première affiche officielle rentre une fois encore dans ce cadre.

Une photo volée sur le plateau de Prometheus.
Ça ressemble quand même bien au Space Jockey...

Ceci dit, c'est quand même intelligent de la part de la Fox ne pas capitaliser trop sur la vieille franchise, d'une part parce qu'elle a été flinguée par les deux bouses Alien Vs Predator, et ensuite parce que si le film est complètement éloigné d'Alien, faire venir les gens en les appâtant avec un beau montre à double mâchoire, ça serait un peu de la publicité mensongère.

Quoi qu'il en soit, c'est certainement mieux ainsi, parce qu'après la résurrection d'Alien version Jeunet, mieux aurait valu laisser tranquille la saga, ce quatrième film ayant été celui de trop...

Si vous aussi avez hâte de voir Prometheus, alors peut-être aurez-vous envie de vous abîmer les yeux en regardant le teaser tout pourri qui a été leaké sur le net (il s'agit là d'une version dont la qualité a été "améliorée" :P):
On n'y voit pas grand chose (on y distingue le vaisseau du Space Jockey vers la 48ème seconde, du moins c'est que je vois, :D), mais c'est mieux que rien en attendant l'officiel.

Sources pour le Space Jockey: prometheusmovienews.com via AVPgalaxy

mercredi 14 décembre 2011

[Avis] Yiya T.1 "Le Mangeur de Chagrin" de Pecqueur et V. Gajic aux éd. Delcourt

L'histoire débute en 2020. Un mystérieux aviateur amerrit en catastrophe dans un port du nord de la Russie, en pleine tempête. Shun, c'est son nom, débarque dans un troquet à la recherche d'un marin pour l'emmener sur l'Ile d'Orbe. Mais la météo décourage tout le monde. Seule Yiya, une jeune gamine orpheline, se propose de l'amener jusqu'à son "fiancé" Rogo (lui ne se voit que comme un frère), qui pourrait faire quelque chose pour Shun. Le problème, c'est que ce dernier est derrière les barreaux suite à une bagarre. Il faut donc payer sa caution en échange du voyage. Shun s’exécute, et peu de temps après tout le monde part en bateau en direction de l'île. Au beau milieu du trajet, alors qu'ils sont encore à quelques milles de leur destination, Shun fait stopper le navire: il veut plonger à cet endroit précis, malgré la mer démontée, et il paie grassement le marin pour qu'il accepte de lui prêter son scaphandre. Alors qu'il se prépare à l'opération, une vague manque de faire chavirer le bateau, et renverse tout le monde à bord. Shun, qui descendait les escaliers, fait une chute mortelle, et il a juste le temps avant de passer l'arme à gauche de parler à Rogo d'un trésor caché dans les profondeurs... Bravant la tempête, Rogo décide de plonger, appâté par la perspective de faire fortune... C'est ainsi que Yiya perd la seule famille qui lui restait. Elle décide alors de retourner sur les lieux le lendemain, pour tenter de renflouer le corps de son "frère", et lui offrir ainsi une sépulture décente. Mais c'est sans compter sur l'incroyable découverte qu'elle va faire dans les profondeurs marine: un monde insoupçonné, et peu accueillant,  s'ouvre à elle...

(c) Pecqueur - Gajic / éd. Delcourt
Daniel Pecqueur, déjà scénariste entre autres de Golden City et Arctica, débute une nouvelle série, de nouveau en lien avec la mer. Il collabore cette fois-ci avec un autre dessinateur talentueux, Vukasin Gajic (à ne pas confondre avec son frère Aleksa Gajic, dessinateur du Fléau des Dieux). Le duo livre un premier album plutôt sympathique, bien que parfois un peu bancal. Côté dessin, c'est tout simplement magnifique, aussi bien le trait que les décors, ou encore la mise en couleur. V.Gajic nous met en scène une ambiance et une atmosphère particulièrement réussies, très en phase avec l'histoire, qu'elle souligne intelligemment par des couleurs qui s'adaptent à la séquence ou aux lieux représentés. Le dessin est vraiment au service de l'histoire, et est un vrai régal pour nos mirettes.

C'est au niveau du scénario qu'il y a un petit quelque chose qui me gène. Dans son ensemble, l'histoire est réussie, et parvient à capter l'attention du lecteur de bout en bout. L'introduction est parfaite, avec l'arrivée de Shun, puis la présentation de l'histoire qui a lié Yiya et Rogo sous forme de flashback. C'est très fluide. Le problème se situe plutôt au niveau du monde sous-marin. Il arrive un peu de manière brutale dans l'histoire, et est complètement déphasé par rapport au monde en surface. D'un côté on a un monde presque contemporain, réaliste, et de l'autre un monde diamétralement opposé, avec des créatures étranges, des pouvoirs magiques. On me dira que pourtant cela s'est déjà vu dans bon nombre d'histoires. C'est vrai, mais je trouve qu'il manque quelque chose pour lier les deux. On en apprendra certainement plus dans le prochain opus, mais pour le moment c'est comme si ces deux mondes avaient cohabité sans jamais intéragir l'un sur l'autre. Le seul élément qui les lie c'est Shun, et on ne sait de lui que très peu. C'est bien entendu voulu par le scénariste, à n'en pas douter, mais je trouve qu'en surface on vit trop comme si de rien n'était, même Yiya lorsqu'elle y retourne agit comme si une telle découverte avait à peine bouleversé ses habitudes. Je chipote certainement, mais c'est le sentiment que j'ai eu à la lecture de l'album.

(c) Pecqueur - Gajic / éd. Delcourt

Ceci dit, cela ne m'empêche pas d'avoir accroché à l'histoire, et de me dire que potentiellement la suite pourrait s'avérer captivante lorsqu'on en saura plus. La fin est à ce titre bien accrocheuse, avec une dernière révélation qui suscite l'envie de savoir ce qu'il va se passer. C'est toujours le problème avec les premiers tomes, on ne peut pas tout avoir dès le début. Je serai donc là pour le tome 2, à n'en pas douter. J'ai envie de retrouver ce monde étrange, peuplé de créatures et d'entités qui éveillent la curiosité, en espérant que les auteurs nous en apprennent cette fois-ci beaucoup plus !

Note finale:
Une série qui demande à confirmer un potentiel déjà bien présent, et qui bénéficie déjà d'un personnage principal attachant. Un premier tome graphiquement maîtrisé par V. Gajic, qui a fait un super bon boulot pour la mise en image.

lundi 12 décembre 2011

[Avis] Le Protocole Pelican T.1 de Marazano & Ponzio aux éd. Dargaud

A travers le monde, onze inconnus se font enlever, et conduire dans une base secrète. Ils y sont enfermés chacun dans une cellule, sous le contrôle de gardiens qui eux-mêmes ne savent pas trop pourquoi ils sont là. Seul le Docteur Kresse, à la tête d'une équipe de scientifiques chargée d'étudier les captifs, semble savoir de quoi il retourne. Les onze personnes font visiblement l'objet d'une expérience mystérieuse, et leur comportement est scruté dans les moindres détails. Un par un, ils sont questionnés, interrogés, mais personne ne paraît pour autant en vouloir à leur intégrité physique. La torture est avant tout psychologique. Mais alors, que font-ils dans cet endroit ? Tout le reste du personnel n'est pas trop sûr de ce qui se trame, et d'ailleurs dans quelle mesure ne feraient-ils pas eux-mêmes partie de l'expérience ? Quoi qu'il en soit, Isabel, l'une des détenues les plus récalcitrantes, ne compte pas moisir entre quatre murs. Elle est bien décidée à s'échapper de là...

Voici un premier tome bien enthousiasmant. Le scénario est une machine impeccablement huilée, et cela démarre très vite. Aucun temps mort, et on se prend à essayer de comprendre à quoi exactement sont soumis les sujets de l'expérience. Le scénariste distille quelques infos ça et là, au compte goutte. Cela ressemble à s'y méprendre à l'expérience Milgram, qui était une étude psycho-sociologique portant sur l’obéissance d'un individu face à des ordres contraires à sa propre morale. Le comportement des gardiens de cellule, voire même des scientifiques, n'est pas sans évoquer cette expérience menée dans les années 60, et qui fut sujet à controverse. Finalement, tous les personnages participants au Protocole Pélican paraissent n'être que de vulgaires marionnettes, manipulées dans l'ombre par un obscur "club" de puissants peu scrupuleux...

(c) Marazano - Ponzio / Dargaud
A la lecture de cet album, le lecteur se sentira lui-même sujet de l'expérience, un peu comme s'il était le douzième et mystérieux sujet, pour le moment étrangement absent. La série, prévue en quatre tomes, s'annonce palpitante, et on espère qu'elle va continuer sur cette lancée. Tous les ingrédients sont là pour tenir en halène. Le seul petit reproche que l'on pourrait faire, c'est la difficulté à s'attacher pour le moment aux personnages, tant ils sont nombreux. On ne retient principalement qu'Isabel, sur laquelle l'histoire met fortement l'accent dès le départ.

(c) Marazano - Ponzio / Dargaud
Graphiquement, je trouve que la technique littéralement photo-réaliste de Jean-Michel Ponzio s'est grandement améliorée, et on finit même par oublier la méthode en lisant l'album. Tout juste reste-t-il une ou deux cases de gros plans sur des visages, qui ne paraissent pas naturels. Le dessin ne peut clairement plus être une barrière pour les détracteurs de ce style, et ne peut pas excuser de passer à côté d'une bonne série en devenir.

Pour finir, la bande-annonce officielle de Dargaud:


Note finale:
Un thriller psychologique, saupoudrée d'une -légère- pointe d'anticipation, très prometteur, dont on attendra avec intérêt la suite.

jeudi 8 décembre 2011

[Série TV] Terra Nova Episode 6 "Bylaw"

Je ne vais pas m'étendre longuement sur cet épisode, qui n'en vaut -une fois encore- pas la peine.

Cette fois-ci Jim doit enquêter sur ce qui semble être le premier meurtre au sein de la communauté de Terra Nova. Un soldat a été retrouvé mort, visiblement tué par un dinosaure. Mais c'est une conclusion un peu rapide et trop téléphonée pour Jim...

Alors pour faire simple, on se retrouve face à un problème récurrent de la série: c'est trop, voire ultra, prévisible ! Le spectateur a en permanence un quart d'heure d'avance sur les personnages, plutôt ennuyeux pour un épisode qui repose sur des twists...

C'est dommage un tel gâchis, parce qu'on sent que les auteurs essaient d'apporter un peu de fond à leur scénario, en instillant une ébauche de réflexion sur la justice expéditive, et les erreurs auxquelles elle peut mener. Mais les séquences agaçantes (autant que les dialogues) viennent ruiner les efforts, et au final on ne retient que le négatif (du moins pour ma part).

Je crois que le problème réside dans le potentiel que détenait cette série à la base pour en faire quelque chose de fort, et le résultat à l'écran est loin de ce que à quoi on était en droit de s'attendre.

Pour couronner le tout, cet épisode augure de futures séquences agaçantes avec un mignon-petit-dinosaure (ça c'était THE écueil à éviter dans la série, et ils l'ont fait). On peut malgré tout se prendre à rêver que ce N.A.C. version jurassique ait le futur caractère d'un gremlins... 


mercredi 7 décembre 2011

[Preview] Olivier Vatine revient à la SF avec Niourk

Je l'ai déjà dit ici, Vatine est un de mes auteurs BD préférés. J'étais passé à côté d'une news récente le concernant: il revient à la SF chez l'éditeur Ankama.

En effet, il est en train d'adapter un roman du français Stefan Wul, intitulé Niourk. La parution est prévue en 2012, au mois de Septembre. Il s'agira du premier album d'une série de BDs fondées sur les romans de l'auteur.

Voici ce qu'en dit Vatine lui-même dans le communiqué de presse:
« Niourk est le deuxième roman de Stefan Wul. Il fut pour moi une révélation. Sur une Terre ravagée par une apocalypse nucléaire, un enfant noir banni par sa tribu entame une quête initiatique dans les fonds asséchés des océans. Néo-néandertaliens, monstres mutants, astronautes en perdition, tous les ingrédients de la série B sont là... Mais Niourk est plus que cela. Anticipant sur les désastres écologiques à venir, l’auteur livre une relecture sur l’évolution de l’espèce humaine digne de 2001 l’Odyssée de l’espace. »
J'ai toujours trouvé ce principe de transposer en BD l'oeuvre d'un romancier excellent, pour peu qu'on se donne les moyens de bien le faire, évidemment. Adapter des romans permet souvent de travailler à partir d'un matériau de qualité (en choisissant bien l'auteur, bien entendu). De plus, on sait que chez Ankama on n'a pas peur de sortir des albums à forte pagination, alors j'imagine bien un beau one-shot de 140 pages (soyons fous), très soigné comme souvent chez cet éditeur. Pour ma part, rien que les termes Vatine + SF me font baver, alors je me contenterai même d'un 44 planches... Verdict en septembre de l'année prochaine.

En attendant, voici un aperçu de ce futur projet (repris de Fantasy.fr):

(c) Vatine / Ankama
Le deuxième album de cette collection est également annoncé. Ce sera l'adaptation de Piège sur Zarkass par Yann et Cassegrain (un bien beau duo !), qui devrait paraître en novembre 2012.

Pour le reste de la collection, une belle brochette d'auteurs est déjà sur les rangs, parmi lesquels on trouve Denis Bajram, Mike Hawthorne, Jean-Luc Istin, Valérie Mangin, Thierry Smolderen ou encore Jean David Morvan.

Pour l'anecdote, Niourk sera décidément passé entre les mains de grands auteurs de BD français, puisque, déjà, Bilal avait illustré la couverture du roman au début des années 80...