mardi 29 mars 2011

[Avis] Tokyo, Fin D’un Monde T.1 de Noujou aux éditions Delcourt

Un titre malheureusement d’actualité ces derniers temps. Hasards étranges du calendrier…

Présentation faite par l'éditeur: 

Disparu sans laisser de traces après avoir plongé toute sa classe dans une hypnose collective, Yuma Oda ressurgit au détour d’une enquête du « bureau de recherche des communications futures »... Pendant ce temps, la ville de Tokyo est agitée par d’étranges phénomènes, qui résonnent comme autant de signes précurseurs de la fin du monde !

Qui est réellement Yuma Oda ?


Quels sont les enjeux autour de sa réapparition ?


A la veille de la fin du monde, que restera-t-il de l'amour ?


Voilà un manga au pitch accrocheur, mais dont le résultat laisse dubitatif. Je n’émettrai pas d’avis ferme et définitif sachant que ce n’est que le premier volume, mais je partagerai quand même mon sentiment:

Sur le papier, le menu proposé par le scénario est alléchant. Jugez donc : pouvoirs psychokynésiques, voyageurs temporels, thriller…

Le problème c’est que tout est balancé au lecteur de but en blanc, trop rapidement. Plusieurs fois, à chaque rebondissement, on se surprend à penser “trop facile”.

L’auteur ne prend pas la peine d’amener ses annonces avec intelligence et se contente de balancer les choses. Peut-être est-ce dû au fait que la série ne tient que sur 3 volumes, et que du coup l’auteur a tout condensé.


Au final l’histoire perd un peu de ses enjeux, et on se contente de la subir au lieu de savourer. Ceci dit, une débarrassé de toutes ces annonces, on sent poindre un peu l’intérêt sur les dernières pages, et ce premier tome de termine même sur un cliffhanger honorable.

Donc, si on admet que le but de l’auteur était avant tout de poser les fondations de son récit dans son premier volume, on peut espérer que débarrassé de tout ça pour le second tome, le scénario va en profiter et prendre son envol.

Pour terminer, on peut au moins dire que graphiquement, là c’est du tout bon. Superbes décors, style maîtrisé et accrocheur, rien à redire. Il aurait donc juste fallu un scénario à la hauteur de la mise en scène !

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire