Récente (nouvelle) incursion de Trondheim dans l’heroic-fantasy, ce premier volume nous présente Ralph Azham, paria du village.
A la base prédestiné pour en être l’Elu, mais finalement recalé par l’Oracle, il est peu à peu devenu à la fois persona non grata, et tête de turc des villageois qui l’ont pris en grippe. Son pouvoir (bidon) n’y arrange rien: il peut définir le nombre de naissance à venir pour un couple o_O’.
Bien entendu, vous vous en doutez déjà, il s’agit du postulat de départ, et forcément, on ne va pas se contenter de ça (sinon la BD fait 5 pages).
En effet, dans ce même village, la menace gronde, l’ennemi approche: La Horde (ouh, tremblez !) est en marche. Il faut se préparer au pire.
Et si notre cher Ralph pouvait -finalement - s’avérer être plus utile qu’on ne le croyait ? (non, sans déc’ !)
Bien entendu, vous vous en doutez déjà, il s’agit du postulat de départ, et forcément, on ne va pas se contenter de ça (sinon la BD fait 5 pages).
En effet, dans ce même village, la menace gronde, l’ennemi approche: La Horde (ouh, tremblez !) est en marche. Il faut se préparer au pire.
Et si notre cher Ralph pouvait -finalement - s’avérer être plus utile qu’on ne le croyait ? (non, sans déc’ !)
Beaucoup de gens présentent cette nouvelle série comme étant “l’autre Donjon” de Trondheim. J’avoue ne pas saisir la comparaison. Oui ok, c’est aussi de l’heroïc-fantasy teintée d’humour, mais cela s’arrête là.
Pour le reste, c’est plus sérieux, l’histoire est mieux construite, il y a plus de fond (la relation père-fils), cela peut paraître moins fun (au premier abord, mais on finit par cerner l’humour du héros et il parvient à nous décrocher plus de sourires à mesure que l’histoire avance). On sent que dans cette série, Trondheim sait où il va avec son histoire, et c’est pourquoi cet album est bien rythmé.
J’ai donc fortement envie de vous le recommander, si vous aimez qu’on joue avec les codes de l’héroïc fantasy (ok ça aussi c’est un point commun avec Donjon). Et cerise sur le gâteau, le style de Trondheim est vraiment au top, certainement sublimé par la mise en couleur de sa femme, qui apporte un éclairage nouveau à son style, et contribue à créer le monde dans lequel notre héros évolue.
Cet opus se termine de plus sur un bon cliffhanger, et on attend maintenant avec impatience le mois de septembre 2011, si tout va bien (sinon, on achète Spirou, et on y lit la prépublication).
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